Tuesday, March 9, 2010

L'ACTE, encore une fois

Il a consisté en juillet 2008, presque il y a deux ans, la première fois en ce que j'ai parlé de l'Accord de commerce anti la falsification (UN ACTE, par son acronyme en anglais) de celui qui parle dernièrement tout le monde. En son temps, malheureusement, nous parlons très peu de cela. Quelques mois après, en février 2009, un brouillon s'est déjà infiltré et là oui il y a plus eu un écho sur ce sujet.

Après cela le sujet est mort un peu. Et beaucoup de temps a passé sans que dans les blogs on ne parle de cela, même il fait relativement peu. Moi même n'ai pas parlé beaucoup du sujet, bien qu'il est vrai que je commente dernièrement peu de sujets de propriété intellectuelle. Il ne me plaît pas le penser, mais parfois je le fais et je crois que c'est une victoire des méchants qui dans la course de fond de transformation de la société digitale se terminent par épuiser et par laisser les détracteurs épuisés.

Je parle moins de propriété intellectuelle et des lois restrictives qui nous fabriquent parce que chaque fois je suis plus partisan non tant de nous opposer à ce type de lois (quelque chose que nous continuerons de faire, évidemment) mais de faire une campagne en faveur des contenus libres. Maintenant je m'explique.

Ils vont me pardonner le défaitisme, demain je me repentirai peut-être de cette phrase : mais penser qu'en nous affrontant frontalmente nous allons obtenir que l'État fasse une loi à son contre es un peu ingénu. Ils ont toute la force du système et ils nous aplatiront, ils nous aplatissent. Le système produit ce dont il a besoin. Et si cela inclut les lois qui contredisent le fait de sentir et de demander un express de la population, ainsi soyez. Dans ce sujet l'opposition à ces lois ne peut pas être plus grande et l'État (les États, tant il me donne que ça m'est égal) ignore à la citoyenneté réitérativement. L'ACTE, de plus, les États-Unis le provoquent, et nous savons déjà comment ils les dépensent pour ces sujets.

Dès que quand s'est infiltré le chapitre consacré à Internet de ce nouveau DMCA global (voyez la FAQ d'EDRi) aucun commentaire ne me semble moins approprié que de faire penser que l'ACTE est quelque chose de nouveau. C'est la même vieille histoire de la dernière décennie : les États en essayant de mettre un réservé au réseau pour l'estropier et ainsi pour rendre le système à une situation qui soutient son actuel pouvoir. Même avec ce nom ce n'est pas quelque chose de nouveau, rappelons qu'il va déjà pour deux ans depuis que nous avons su de lui.

Non. La solution est de provoquer la création de contenus libres, comme l'a exprimé Andrés de forme claire et directe dans un commentaire dans le même blog. Le doute que j'ai est la même que nous avions alors : notre génération sera-t-elle à la hauteur des possibilités que nous nous sommes trouvés ?

À cette date il semble déjà évident : la machinerie de l'État va aplanir la liberté dans Internet et la possibilité unique passe par une subversion pacifique et volontaire du système : ils feront des lois de plus en plus strictes et nous publierons tout avec une permission libre et nous ferons une restitution au procomún. Seulement ainsi, seulement ainsi il sera possible. Seulement ainsi et avec un réseau neutre, mais c'est histoire pour un autre post. (Une matière première ne nous manque pas).

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